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LES RÉTROCESSIONS DANS LA VENTE DE PRODUITS FINANCIERS
FONT À NOUVEAU POLÉMIQUE
publié par L'AGEFI, le 30/11/2022, Adrien Paredes-Vanheule
Un trio d’associations d'épargnants a écrit à la Commission européenne
pour défendre l’interdiction des rétrocessions dans l’Union européenne.
La Fédération européenne des investisseurs particuliers, BETTER FINANCE, a signé, ce lundi, une lettre conjointe avec le Bureau européen des unions de consommateurs et Finance Watch. Destinataires du courrier : la commissaire européenne aux services financiers
Mairead McGuinnness, et son collègue à la justice, Didier Reynders.
"Dans la majorité des pays de l’UE, les ventes de produits financiers basées sur des rétrocessions restent la norme. Les conseils financiers motivés par des rétrocessions ne sont pas du tout des conseils, mais simplement un argumentaire de vente, qui aboutit souvent à ce qu'un produit soit proposé à un client non pas parce qu'il présente un bon rapport qualité-prix pour le client, mais parce que la vente du produit procure des avantages monétaires au vendeur", pointent les organisations dans leur lettre. Elles contestent aussi « le faux narratif » des associations financières sur le déficit d’accès aux conseils en investissement pour les investisseurs particuliers britanniques et néerlandais depuis l’interdiction des rétrocessions.


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IMPÔTS :
LA RÉFORME DES DROITS DE SUCCESSION REVIENT DANS LE DÉBAT
Les Échos, 22/12/2021
Une note du Conseil d'analyse économique met en garde contre le « retour de l'héritage » : la fortune héritée représente 60 % du patrimoine total en France, contre 30 % en 1970. La faute d’un système fiscal bien moins progressif qu'affiché. Une vaste réforme est proposée, avec notamment la fin de l'avantage de l'assurance-vie et des transmissions d'entreprises.
La moitié des individus héritera en France de moins de 70.000 euros,
contre 500.000 euros pour les 10 % de Français les plus riches.

Par Renaud HONORÉ
Publié dans Les Échos, le 21 déc. 2021


« Succession » est devenu une série à succès pour la chaîne américaine HBO, mais est-ce que les Français ont envie de se passionner eux aussi pour le sujet ? Le Conseil d'analyse économique (CAE) tente de remettre la question de l'héritage en haut de l'agenda économique, en préconisant dans une note publiée ce mardi une remise à plat profonde de la très impopulaire fiscalité des successions.
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ASSURANCE VIE:
COMMENT LES ÉPARGNANTS SONT DÉLESTÉS
D’UNE PARTIE DE LEUR RENDEMENT

par Thibaut LAMY
Publié le 25/10/2021 à 21h00


Les réserves constituées sur les contrats d’assurance vie ont de nouveau grimpé en 2020, au détriment du rendement servi aux épargnants, qui devrait encore s’éroder en 2021. Si les assureurs plaident la prudence, les épargnants peuvent s’interroger sur leurs motivations réelles.

La statistique est presque passée inaperçue. Et pourtant, il s’agit d’une information essentielle pour les détenteurs d’un contrat d’assurance vie. En 2020, les provisions pour participation aux bénéfices (PPB) ont de nouveau augmenté, pour passer de 4,7% à 5,1%, selon les dernières données de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Avec cette hausse - la 9è consécutive -, les réserves provisionnées par les assureurs sur les fonds euros des contrats d’assurance vie ne représentent désormais pas moins de “4 années pleines de revalorisation”, selon le gendarme de l’assurance. Alors que les bénéfices mis de côté par les assureurs ont encore gonflé, le rendement du support à capital garanti de l’assurance vie a, dans le même temps, continué de s’effriter, pour passer de 1,46% en 2019 à 1,28% une année plus tard. Quatre années de rendement “dorment” donc dans la PPB constituée par les assureurs. Et bientôt cinq probablement, la rémunération du fonds euros étant appelée à casser le plancher de 1% en 2021, d’après les projections du cabinet Good Value for Money.
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ÉPARGNE
L’ATTENTISME DOMINE DANS LA PÉRIODE D’APRÈS CRISE

Sybille VIÉ | 20/10/2021, L'Argus de l’Assurance

Le Cercle de l’Épargne et Amphitéa publient leur baromètre annuel sur "les Français, la retraite, l’épargne et la dépendance".
En voici les points clés.

La neuvième édition de l’enquête menée par Le Cercle de l’Épargne et Amphitéa permet de dresser un premier bilan post crise de la perception des Français de l’épargne et de la retraite. Menée début septembre auprès d’un échantillon représentatif de la population hexagonale de plus d’un millier de personnes, l’étude montre que plus d’un Français sur deux (53 %) déclare ne pas avoir épargné plus que d’habitude pendant la crise sanitaire. Un chiffre à mettre en perspective avec les 157 milliards d’euros mis de côté en plus par les Français durant cette période. Finalement, seuls 27 % des sondés déclarent avoir épargné davantage qu’à l’accoutumée pendant la crise et les jeunes de 18 à 25 ans sont nombreux (38 %) à faire partie de cette catégorie.
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 … le contrôle relatif à
LA PROTECTION DES ÉPARGNANTS : PAYER MOINS ET GAGNER PLUS...
La protection des épargnants s’impose aujourd’hui comme une réelle préoccupation. D’une part, les taux obligataires faibles, accompagnés d’une hausse de l’inflation, diminuent les rendements des produits d’épargne les plus sécurisés, lesquels sont pourtant privilégiés par de nombreux épargnants français. D’autre part, la crise sanitaire et économique s’est traduite par la constitution d’une épargne de précaution, estimée par la Banque de France à 115 milliards d’euros en 2020.
Dans ce contexte, il est essentiel de s’assurer du bon fonctionnement du marché de l’épargne. Albéric de Montgolfier, alors rapporteur général, avait ainsi initié une mission de contrôle sur la protection des épargnants en 2020. En janvier 2021, la commission des finances a souhaité que ses travaux, interrompus par la crise sanitaire, soient repris pour prendre la forme d’un rapport conjoint avec Jean-François Husson, nouveau rapporteur général.
Ce rapport a fait l’objet d’une présentation devant la commission des finances, présidée par Claude Raynal, le mercredi 6 octobre 2021.
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