L’ÉPARGNE RETRAITE
Les Contrats
Contrats individuels | |||||||
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Nom | Type de contrat | Public | Fonctionnement | Sortie | Fiscalité | Versement | Nb de bénéficiaires / encours |
Loi Madelin | - Contrat individuel, à cotisations définies. - Adhésion facultative. |
Indépendants | - 3 types de contrat retraite : monosupport, multisupport, en points. | - En rente | - Cotisations versées déductibles à hauteur de 10% du bénéfice imposable. - Rente soumise aux contributions sociales après abattement de 10%. - Les prestations en capital et en nature sont exonérées d'impôts. |
- Cotisation annuelle obligatoire. - Choix du montant de la cotisation. |
- 1,08 millions de contrats en 2012 (Davydoff) - Encours : 23,8 milliards d'euros (FFSA, 2013) |
PREFON | - Contrat individuel dans un cadre collectif, à cotisations définies. - Adhésion facultative. |
Fonctionnaires, anciens fonctionnaires, et leurs conjoints. | - Régime en capitalisation par points. | - En rente, entre 55 et 70 ans, sans lien avec le départ à la retraite. - Sortie en capital possible jusqu'à 20% des droits acquis |
- Cotisations déductibles des revenus globaux dans la limite de 10% du revenu professionnel et de 8 fois le PASS. - Rente soumise à l'IR après abattement de 10%. |
- Cotisations et versements libres. - Possibilité de rachats de points pour les années non cotisées. |
- 400 000 affiliés. - 11,6 milliards d'euros d'encours.(PREFON, 2012) |
CRH (CGOS) | - Contrat individuel dans un cadre collectif, à cotisations définies. - Adhésion facultative. |
Fonctionnaires hospitaliers | - Régime en capitalisation par points. - Possibilité de modifier le taux de cotisation, de le suspendre et de le reprendre. - Le CGOS souscrit un contrat de groupe auprès de Allianz pour le compte des adhérents. |
- En rente. Au moment de la retraite ou de celle du conjoint, ou après 60 ans. - Sortie en capital possible jusqu'à 20% des points acquis. |
- Cotisations déductibles du revenu net global. - Rente imposable à l'IR après abattement de 10%. |
Cotisations et versements libres. | -358 000 affiliés. - 2,83 milliards de réserves financières. (crh.cgos.info, pas de date précisée) |
COREM | Complémentaire retraite mutualiste. | Ouvert à tous | - Régime en capitalisation par points. - Possibilité pour le souscripteur de modifier le taux de cotisation, de le suspendre et de le reprendre. - Produit distribué par l'UMR. |
- En rente. | - Cotisations déductibles du revenu net global. - Rente imposable à l'IR après abattement de 10%. |
Cotisations et versements libres. | - 327 000 adhérents. - 5,9 milliards d'euros d'actifs sous gestion (UMR, 2012) |
PERP | Produit d'épargne individuel, à cotisations définies. | Ouvert à tous. | Il existe différentes formes de gestion: - PERP avec épargne convertie en rente : versements capitalisés puis convertis en rente viagère (fonds placés, au choix, sur un contrat en euros ou sur un contrat multisupport); - PERP à points; - PERP en rente viagère différée; - PERP dits "euro diversifiés". |
- Sortie en rente au moment de la retraite ou avant dans des cas exceptionnels. - Sortie en capital possible jusqu'à 20% du capital acquis, ou intégralement pour la primo-accession à la propriété à l'âge de la retraite. |
- Cotisations déductibles de l'IR sous limite d'un plafond de 10% du revenu professionnel et 10% du PASS. - Rente viagère soumise à l'impôt après abattement de 10%, et aux prélèvements sociaux (8,7%) |
Périodicité au choix et montant libres. | - 2,2 millions de bénéficiaires.- Encours : 8,8 milliards d'euros (FFSA, 2013). |
PEA et PEA-PME | Compte titre ou contrat de capitalisation qui donne droit à des avantages fiscaux selon certaines conditions. | Ouvert à tous | - Compte titre s'il est ouvert auprès d'une banque et contrat de capitalisation s'il est ouvert auprès d'une assurance. Pour le PEA : - Plafond fixé à 150.000 euros.- Sommes destinées à acquérir les titres suivants : actions, certificat d'investissement, parts de SARL, certificat coopératif et titres de capital de sociétés coopératives, les OPCVM (dont 75% au moins du portefeuille est constitué des titres précités). Pour le PEA-PME :- Plafond fixé à 75.000 euros. - Titres éligibles : actions et autres titres qui donnent accès au capital des sociétés respectant la définition de PME-ETI, ainsi que les parts de FCP ou de fonds d'investissement à condition que ceux-ci soient investis à 75% en titre émis par des PME-ETI dont 50% d'actions. |
- En rente ou en capital. | -Taux d'imposition (sur les gains nets) dépend des dates de retraits : 22,5% avant 2 ans, 19% entre 2 et 5 ans. - Retrait après 5 ans : Exonération d'IR mais soumis aux prélèvements sociaux (15,5%). - Sortie en rente possible après 8 ans. Rente exonérée d'IR mais soumises aux prélèvements sociaux. - Clôture du plan si retrait avant 8 ans. - Retrait après 8 ans : pas de fermeture du plan mais pas de possibilité d'effectuer de nouveaux versements. - Dividendes et plus-values non imposables si ils sont maintenus ou réinvestis dans le PEA. |
Versement en numéraire mais pas de virement de titre.Virements en une ou plusieurs fois. | - 5 millions de PEA ouverts.- Encours PEA : 80 milliards d'euros (Banque de France, 2013) - Le PEA-PME : instauré au 1er janvier 2014. |
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PEP | - Contrat individuel signé auprès d'une banque ou d'une assurance - Depuis 2003, il n'est plus possible d'ouvrir un PEP. |
Ouvert à tous. | Pour le PEP bancaire, les fonds sont placés sur un compte de dépôt rémunéré, alors que sur un PEP assurance, les versements alimentent une assurance vie. | - En rente ou en capital. | - Exonération d'impôts sur les produits du plan si aucun retrait pendant 8 ans, mais ils restent soumis aux prélèvements sociaux (15,5%). - Produits exonérés d'impôts quelque soit la durée du contrat si celui-ci se dénoue par le versement d'une rente viagère, mais ils restent soumis aux prélèvements sociaux (15,5%). |
Versements libres ou périodiques. | - Encours : 50,3 milliards d'euros (FFSA 2013). |
Contrats entreprises | |||||||
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Nom | Type de contrat | Public | Fonctionnement | Sortie | Fiscalité | Versement | Nb de bénéficiaires / encours |
Article 39 du CGI | - Contrat collectif à prestations définies. - Adhésion obligatoire. |
Tous les salariés ou catégorie définie à partir de choix objectifs | - Deux sous catégories : régime additionnel (revenu de remplacement égal à un % du salaire de fin de carrière), et régime différentiel (aussi appelé régime chapeau, c'est revenu complémentaire dont le montant additionné à celui des pensions permet d'atteindre un niveau prédéterminé du salaire de fin de carrière). - Contrat de retraite par capitalisation. - Cotisations versées sur un compte collectif et placées ensuite sur un fonds en euros ou un fonds en unité de compte. |
- En rente, à partir de la retraite. | - Pour l'entreprise: cotisations non soumises aux cotisations sociales. En contrepartie, une contribution sociale spécifique s'applique soit sur les cotisations (24% pour les exercices ouverts après le 31/12/2012) soit sur les rentes (32% dès le 1er euro versée après le 01/01/2013, et 16% pour les rentes existantes avant cette date). Taxe additionnelle de 30% pour les rentes dépassant 8 fois le PASS (dont le montant est de 37 548€ pour 2014). - Pour le salarié : Rente viagère soumise à l'impôt après abattement de 10%. La rente est également soumise à des prélèvements sociaux à hauteur de 8,4%. Un prélèvement supplémentaire a été institué à compter du 01/01/2011 : pour les retraites liquidées à compter de cette date, le taux à la charge du bénéficiaire est 7% pour les rentes comprises entre 407 et 611€ et 14% pour les rentes supérieures à 611€. Pour les retraites liquidées avant cette date, ces taux s'appliquent aussi mais les seuils de 407 et 611€ sont respectivement de 500 et 1000€. |
Abondement exclusif de l'employeur. | - 35,9 milliards d'euros de provisions mathématiques. (FFSA, 2012) |
Article 82 du CGI | - Contrat individuel dans un cadre collectif à cotisations définies. - Adhésion facultative. |
Tous les salariés ou catégorie définie à partir de choix objectifs. | - Gestion des avoirs individuelle ou pilotée. - Contrats d'assurance-vie souscrits par les entreprises au profit de leurs salariés. |
- En rente ou en capital, disponible au bout de 6 ans, sauf dans des cas exceptionnels. - Le terme du contrat est fixé par l'entreprise. |
- Cotisations ou versements déductibles du résultat imposable et soumis en totalité aux cotisations sociales et aux prélèvements (15,5% au total). - Pour le salarié, le versement de l'employeur est soumis à l'IR car il est considéré comme un supplément de revenu. - Rente soumise à l'impôt après abattement de 10%. - Sortie en capital : plus-value soumise à l'impôt ou prélèvement forfaitaire obligatoire sur le même mode qu'un contrat d'assurance vie. |
Abondement de l'entreprise ( en pourcentage du salaire) qui peut être complété par des versements du salarié. | - 2,9 milliards d'euros de provisions mathématiques.(FFSA, 2012) |
Article 83 du CGI | - Contrat individuel dans un cadre collectif, à cotisations définies. - Adhésion obligatoire |
Tous les salariés ou catégorie définie à partir de choix objectifs. | - Contrats d'assurance souscrits par les entreprises au profit de leurs salariés. - Constitution, avec l'aide de l'entreprise, d'un portefeuille de valeurs mobilières. - Le portefeuille constitué est composé de titres émis par des Sicav, de parts de FCPE ou de titres émis par l'entreprise ou une entreprise du même groupe. |
- En rente. | - Pour l'entreprise : cotisations intégralement déductibles du résultat imposable, exonérées de charges sociales dans la limite d'un plafond dit disponible social, mais soumises à la CRDS, la CSG (8,7% au total pour 2014) et au forfait social (20%, qui s'applique sur la partie des cotisations exonérées des charges sociales). - Pour le salarié : cotisations exonérées d'IR dans la limite d'un plafond individuel dit disponible fiscal (8% de la rémunération brute dans la limite de 5 fois le PASS), assujetties aux charges sociales (8,7%). Rente assujettie à l'impôt après abattement de 10% et soumise à des prélèvements sociaux à hauteur de 8,7%. |
Abondement obligatoire en % du salaire par l'entreprise et par le salarié, qui peut être complété par des versements libres du salarié. | - 43,7 milliards de provisions mathématiques. (FFSA, 2012) |
PERE | - Contrat collectif, à cotisations définies. - Adhésion obligatoire. |
Tous les salariés ou catégorie définie à partir de choix objectifs. | - Fonctionnement similaire à celui d'un PERP. | - En rente, au moment de la retraite. | - Cotisations versées partiellement déductibles de l'IS, et en partie exonérées de charges sociales. - Versements individuels déductibles à hauteur de 10% du revenu professionnel. - Rente imposable à l'IR après abattement de 10%. |
Abondement de l'entreprise (en pourcentage du salaire) qui peut être complété par des versements du salarié. | - 159 000 adhérents (2011, DREES)491 millions d'euros de provisions mathématiques (2011, DREES) |
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PEE - PEI | - Plan collectif.- Adhésion facultative. | Tout salarié peut bénéficier du PEE mis en place par son entreprise. | - Constitution, avec l'aide de l'entreprise, d'un portefeuille de valeurs mobilières. - Le portefeuille constitué est composé de titres émis par des Sicav, de parts de FCPE ou de titres émis par l'entreprise ou une entreprise du même groupe. |
- En capital, au bout de 5 ans. | - Abondement exonéré des cotisations sociales et deductible du bénéfice imposable de l'entreprise. - Les versements en provenance des sommes reçues au titre de l'intéressement ou de la participation aux bénéfices sont exonérés de charges sociales et d'impôts, mais les versements volontaires sont assujetis à l'impôt. - Plus-values et revenus exonérés d'impôts mais soumis aux cotisations sociales. |
- Pour le salarié : possibilité de verser les sommes perçues au titre de l'interessement et de la participation, et des versements volontaires. - Pour l'employeur : possibilité d'abonder le plan (limité à 8% du PASS). |
-12 millions de bénéficiaires. - 94,6 milliards d'euros d'encours.(AFG, 2012) |
4 avril 2024
Le ministre de l’Économie et des Finances reconduit les deux représentants des épargnants au sein du Comité Consultatif du Secteur Financier
(CCSF) français, dans lequel l'industrie financière occupe une part prédominante.
Le 24 mars 2024, le ministre a renouvelé les mandats de Bruno Guillier de Chalvron, en tant que membre titulaire représentant la FAIDER,
et de Guillaume Prache en tant que membre suppléant représentant BETTER FINANCE (Fédération européenne des épargnants) comme
membres du Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF), la plus haute instance consultative sur la politique des services financiers en France.
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14 mars 2023
"Nous souhaitons parvenir à un compromis sur les rétrocessions pour protéger les épargnants"
Une interview du Président de la FAIDER, Guillaume Prache, dans Les Échos.
Plutôt que de réclamer l'abolition pure et simple des rétrocessions, ces commissions de ventes versées aux distributeurs de produits financiers, les associations de défense des épargnants font trois propositions pour mieux les encadrer:
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11 mars 2022
Les réponses des principaux candidats à l’élection présidentielle
aux six questions des épargnants
Une grande majorité des candidats à l’élection présidentielle se prononce en faveur de la stabilité fiscale et pour favoriser les sorties en rente viagère pour l’épargne retraite. Mais ni les pertes massives de pouvoir d’achat des épargnants dues à la "répression financière" *, ni la gouvernance trop souvent défaillante de l’épargne longue ne semblent les préoccuper à ce jour.
* Les économistes qualifient de "répression financière" les politiques qui combinent de très bas taux de intérêt réels (nets de l’inflation), voire fortement négatifs comme aujourd'hui, avec des règles prudentielles qui, de facto, forcent les particuliers à épargner dans des produits rémunérés par des intérêts, c’est-à-dire avec un rendement réel actuellement négatif et une diminution du pouvoir d’achat de leur épargne.
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Paris, le 17 février 2022
Les vaches à lait de la République interpellent les candidats à l’élection présidentielle
Demandes d’actions fortes pour faire gagner la France grâce aux efforts des épargnants
L’épargne constituée jour après jour par les Français joue un rôle primordial dans le financement du développement économique, de l’innovation, des entreprises, des infrastructures et de la transition énergétique.
Les dizaines de millions d’épargnants sont cette France qui travaille dur pour se loger, pour ses vieux jours, pour ses enfants et pour ses petits-enfants. Ces efforts méritent une rémunération décente.
Pourtant, composante majeure de cette fameuse « majorité silencieuse », ils en prennent plein la figure depuis longtemps et sans « ouvrir leur gueule », et, par conséquent sans que les décideurs politiques ne s’intéressent beaucoup à leur sort (la preuve encore aujourd’hui où seuls six candidats à l’élection présidentielle ont daigné répondre à leurs questions et encore moins à avoir accepté leur invitation à venir exprimer ces réponses aujourd’hui à notre colloque « Présidentielle 2022 » sur l’avenir de l’épargne longue et de l’assurance vie).
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Paris, le 5 juillet 2021
Rendement des fonds en euros FAIDER 2020 : 1,56% contre 1,08%[1] pour l’ensemble du marché. Les avantages des associations souscriptrices indépendantes et représentatives des épargnants
Le rendement moyen net de frais de gestion de tous les contrats en euros souscrits par les associations d’assurance vie membres de la FAIDER s’élève à 1,56% pour l’année 2020, soit 44% de mieux que la moyenne du marché, et toujours supérieur à la hausse des prix à la consommation (+1,61% en 2019, zéro en 2020[2]).
Cette sur-performance a aussi bénéficié aux épargnants membres de ces associations sur le long terme…
[1] Source : Good Value for Money : taux moyen 2019 des fonds en euros classiques des seuls contrats d’assurance-vie. Il exclut donc à la fois les autres formes de fonds en euros (euros dynamiques, euros immobiliers, euro croissance …) et les autres formes de contrats (PER Individuel, PERP, Retraite Madelin, retraite collective).
[2] Source: Eurostat pour la France.
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31 mai 2021
La FAIDER représente de nouveau les épargnants et assurés vie auprès de l’ACPR et auprès du CCSF.
La FAIDER, principale organisation représentative des épargnants en France, est heureuse d’annoncer :
• La nomination de Gaëlle ANDRIEU, directrice générale déléguée d’ANCRE, association membre de la FAIDER, comme membre titulaire du Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF), placé auprès du ministre des Finances.
• La nomination d’Anne LEVASSEUR, secrétaire générale de GAIPARE, association membre de la FAIDER, comme membre de la Commission Consultative des Pratiques commerciales (CCPC), seule instance consultative où sont représentés les usagers de la banque et de l’assurance auprès de l’Autorité de « Contrôle prudentiel et de Résolution » (l’ACPR contrôle les banques et les assurances). Elle succède à Jean BERTHON, vice-président de la FAIDER, qui l’a représentée pendant plus de dix ans.
LA FAIDER est ainsi toujours la seule organisation représentative des épargnants à participer aux instances consultatives du ministère des Finances et de l’Autorité de Contrôle des banques et des assurances.
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2 mars 2021
La FAIDER, principale organisation représentative des épargnants en France, rejoint le Comité de suivi du Label « Relance ».
Le Label « Relance » créé en octobre dernier par le ministre de l’économie et des finances reconnaît les fonds d’investissement à même de mobiliser rapidement des ressources nouvelles pour soutenir les fonds propres et quasi-fonds propres des entreprises françaises, et en particulier des PME et ETI. L’enjeu du label est de permettre aux épargnants d’identifier aisément les placements à même de répondre aux besoins des entreprises, favorisant ainsi leur mobilisation pour la relance.
Afin de pouvoir utiliser le label, les organismes de placement collectifs doivent respecter les critères d’éligibilité définis dans la Charte du label « Relance ».
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Le président de la FAIDER* de nouveau sélectionné par l’Autorité Européenne des Assurances et des Pensions
comme membre de son groupe d’experts en assurance.
Paris, le 2 juillet 2020
L’Autorité Européenne des Assurances et des Pensions (EIOPA), dont le siège est à Francfort a de nouveau sélectionné et nommé Guillaume Prache comme un des trente experts européens qui constitueront le Groupe de Parties Prenantes de l’EIOPA pour l’assurance (un autre groupe d’experts est également renouvelé pour les pensions).
Le Groupe des Parties Prenantes est consulté par l’Autorité sur tous ses projets de réglementation et de supervision des assurances en Europe. Il est composé d’experts de l’industrie, des usagers et des employés et du monde universitaire sélectionnés dans toute l’Europe par l’Autorité.
Les membres du Groupe sont nommés pour quatre ans.
* La FAIDER représente plus d‘1,4 million d’épargnants et d’assurés-vie, à travers ses associations membres : ADAM, AGIPI, AGIPI Retraite, ALR, AMIREP, AMPLI Association, ANCRE, ASAC-FAPES, GAIPARE, GAIPARE ZEN, P.E.R.F.
* Contact presse : florence.alexis@faider.org
L’ÉDITORIAL DU PRÉSIDENT
L’élection 2022 à la Présidence de la République se déroule à une époque marquée par une des plus grandes crises que nous n’ayons jamais connues : sanitaire d’abord avec l’épidémie à rebonds du coronavirus, mais aussi économique, financière et environnementale.
La crise économique fait apparaître encore plus ouvertement les faiblesses de nos entreprises et de notre économie caractérisée par la désindustrialisation, la perte de compétitivité, et le manque de capitaux dédiés à l’investissement durable.
Cette crise se traduit aussi par une création monétaire toujours plus massive, principal outil de ce que les économistes appellent à juste titre la « répression financière ». Elle maintient les taux d’intérêt à des niveaux très bas et même parfois négatifs, et a fini – inévitablement - par relancer l’inflation. Le résultat est une perte de pouvoir d’achat croissante de l’épargne longue investie en produits de taux d’intérêt, c’est-à-dire sa majeure partie.
Il faut redonner confiance aux Français dans leur avenir et dans la capacité du pays à se redresser. Cela passe par la confiance des épargnants, la protection de leur épargne retraite et sa juste rémunération, et par l’investissement à long terme dans les entreprises et notre économie, en particulier dans la transition énergétique, qu’il faut favoriser.
Or les épargnants – pourtant de loin les principaux pourvoyeurs du financement de notre économie - sont les parents pauvres du débat politique, peut-être parce qu’ils ne bloquent ni les routes ni les raffineries, mais ils sont un des socles de notre démocratie. Il est plus que temps de leur lancer un message d’espoir.
L’épargne longue et retraite, dont l’assurance vie est aujourd’hui le principal vecteur, représentent la meilleure garantie du redressement financier et économique de notre pays. Elle est menacée en permanence par la politique monétaire, l’instabilité et l’inéquité fiscales et une évolution mal conçue de la réglementation prudentielle.
La politique de restauration des comptes publics, du redressement de notre compétitivité, et de lutte pour la protection de notre environnement que le futur Président devra mener, ne peut réussir sans la confiance des assurés et des épargnants.
La Fédération des Associations Indépendantes de Défense des Épargnants pour la Retraite (FAIDER) est la plus grande organisation représentative des épargnants : ses associations membres regroupent 1,4 million d’adhérents très représentatifs des classes moyennes de notre pays.
Elle a soumis aux candidats à l’élection présidentielle six questions clés sur l’avenir de l’épargne retraite et de l’assurance vie, et leur demande de prendre en compte les revendications légitimes qu'elle exprime.
Nous voulons vous faire connaître publiquement leurs réponses proposées lors du colloque de la FAIDER « L’AVENIR DE L’ÉPARGNE LONGUE ET DE L’ASSURANCE VIE », en février 2022, dont les vidéos sont désormais disponibles sur FAIDER TV (YouTube), n'hésitez pas à en prendre connaissance.
Guillaume Prache,
Président de la FAIDER
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